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Un blog de généalogie pour quoi faire ?

Pourquoi vouloir déterrer des histoires de personnages peu glorieux, depuis longtemps tombés dans l’oubli, qui peuvent même porter atteinte à l’image douce, souriante et paisible que l’on se fait de sa famille ?

J’ai décidé de créer ce blog pour vous permettre, à vous tous, amis lecteurs, qui vous intéressez à la généalogie, et plus particulièrement à la « grande » Famille des DARBEAU, de découvrir ses racines et de connaître un peu mieux notre belle région d’Auvergne, de visualiser les photos de nos ancêtres, d’échanger des souvenirs et laisser une trace vivante de notre passage pour les générations futures.

L’humanité est ainsi faite : de tout temps, il y a eu des « bons » et « méchants », des « riches » et des « pauvres », des « instruits » et « illettrés », des « puissants » et des « sans grades », des « célèbres » et des « inconnus »… Tout ça forme un mélange riche, plein enseignement et d’expériences, utile pour notre connaissance, de notre développement, notre épanouissement…

Ce blog est toujours en construction, mais vous pouvez déjà y glaner quelques informations et anecdotes… qui, j’en sûr, vont ravir et aiguiser votre curiosité.

J’attends avec impatience vos commentaires au bas de chaque article, qui viendront contribuer à enrichir cet espace communautaire.

Mes découvertes généalogiques sont consultables sur plusieurs sites, avec à chaque fois une présentation et une mis en page différentes  (avec des outils de consultation différents) :

– sur mon site personnel :  http://genealogie.darbeau.free.fr

– sur le site de Geneanet : http://www.geneanet.org

Pour assurer la confidentialité des renseignements concernant les personnes vivantes, les données récentes sont masquées. Si vous êtes membres de la famille et si vous souhaitez un accès intégrale aux données, contactez-moi ; je vous communiquerai un login et un mot de passe de connexion.

Si vous constatez des erreurs ou des omissions, n’hésitez pas à m’en faire part, par courriel à l’aide du formulaire de contact : cliquez ici.

Origine géographique

Déterminer l’origine géographique des ancêtres de la famille Darbeau, voilà qui intéressera tous les membres concernés.

L’étude porte sur tous les ascendants en ligne directe dont le lieu de naissance est connu et déterminé avec certitude.

Sur 234 naissances,  234 ont eu lieu en Auvergne, c’est-à-dire que l’on peut affirmer à ce jour que la famille Darbeau est 100 % d’origine Auvergnate au sens géographique du terme.

76 naissances ont eu lieu dans le département de l’Allier158  dans le département du Puy-de-Dôme, soit respectivement 32,5 % et 67,5 %. Ces naissances se répartissent de la façon suivante :Département de l’Allier (03)

CommuneCode PostalCode InseeNb naissance
Biozat038000303022
Brugheas03700030441
Charmes038000306113
Cognat-Lyonne03110030809
Escurolles03110031093
Espinasse-Vozelle03110031101
Gannat038000311814
Jenzat03800031331
Monteignet-sur-L’Andelot03800031822
Poëzat03800032098
St-Gérand-de-Vaux03800032341
Saulzet03800032681

Département du Puy-de-Dôme (63)

CommuneCode PostalCode InseeNb naissance
Aigueperse63260630014
Artonne632606301220
Aubiat632606301323
Bas-et-Lezat63310630301
Bussières-et-Pruns63260630619
Chaptuzat63260630903
Culhat63350631311
Effiat63260631434
Les Martres-sur-Morge63720632151
Montpensier63260632402
Riom63200633002
St-Agoulin63260633112
St-André-le-Coq633106331715
St-Clément-de-Régnat63310633324
St-Genès-du-Retz632606334714
St-Ignat63720633626
St-Myon63460633793
Sardon63260634066
Thuret632606343233
Vensat63260634465

Pour observer ces données et se rendre compte des résultats de cette étude, je vous ai concocté une carte géographique inter-active qui permet d’afficher les communes en fonction de leur proportion respective et d’effectuer des recherches à la fois sur les nom de lieu et sur les noms patronymiques.

A découvrir ici

La guerre des prénoms

Faire des statistiques sur les prénoms les plus utilisés et les moins courants dans ma généalogie, pourquoi pas ?

En ne retenant que la lignée des Sosas, c’est-à-dire parmi les ascendants en ligne directe, ma généalogie compte à ce jour 683 personnes.Le record absolu est détenu par les « Marie » : 68 femmes sur 324 portent ce prénom, soit 21 % du total. Viennent ensuite, loin derrière, les « Jeanne » : 37 soit 11 %, puis les « Anne », les « Gilberte », les « Antoinette » avec respectivement 11,1%, 10,2 %, 8 %. Ensuite on trouve les « Françoise », les « Marguerite », les « Catherine », les « Quintienne », les « Madeleine » ou « Magdeleine », les « Gabrielle »…

Les femmes portant les prénoms les plus rares, se prénomment : « Blazia », « Benoite », « Limine », « Pétronille », « Procule », « Péronnelle », « Jacquette », « Rosine », « Mathieue », « Symphorienne » ou « Médulphe ».

Chez les hommes, le record est détenu par les « Jean » : 56 pères de famille sur 359 portent ce prénom, soit 15,6 % du total. Viennent ensuite les « Gilbert » : 40 soit 11,1 %, puis les « Antoine », les « Pierre », les « Claude » avec respectivement 10,3 %, 7,5 %, 6,4 %. Ensuite on trouve les « François », les « Annet », les « Quintien », les « Jacques », les « Michel », les « Gabriel »…

Les hommes portant les prénoms les plus rares, se prénomment : « Alix », « Blaize », « Bonnet », « Limin », « Gervais », « Giraud », « Isabeau », « Léopold », « Priest », « Saturnin » ou « Toussaint ».

Autre prénom que l’on retrouve assez fréquemment tant chez les hommes que chez les femmes, c’est « Amable » qui est à l’évidence un prénom mixte.

« i » comme imbroglio

Mon arrière-arrière-arrière-grand-mère Marie BLANC, née le 18 mai 1812 à Saint-André-le-Coq (Puy-de-Dôme), s’est unit avec Antoine CIBERT avec qui elle aura huit enfants, puis un autre hors mariage (voir l’article sur Claude BLANC).

Antoine CIBERT n’était autre que le beau-frère de son père Jean BLANC lequel s’était remarié ; donc, son mari était aussi le frère de sa belle-mère, sachant que maintenant Marie a deux belle-mères : sa belle-sœur et la mère de son époux, autrement dit la mère et la fille

Marie est donc devenue la belle-soeur de son père Jean BLANC qui, lui, est devenu le beau-frère de sa propre fille. Son demi-frère Antoine BLANC est devenu son neveu…

Marie a aussi la même belle-mère que son père, lequel est devenu le beau-frère de son mari !

Comprenne qui pourra !

Et pour couronner le tout, après la mort de son premier mari (Antoine CIBERT), elle se remariera avec André GARMY devenu veuf, qui n’était autre que son propre beau-frère et aussi le beau-frère de son père…

L’énigme Garmy

Mon Arrière-arrière-arrière-grand-mère Marie BLANC dont j’ai parlé dans un autre article, née le 18 mai 1812 à Saint-André-le-Coq (Puy-de-Dôme), s’est unit en secondes noces le 9 septembre 1858 avec André GARMY, de l’état de cultivateur, né le 4 novembre 1813 à Luzillat (Puy-de-Dôme), son beau-frère devenu veuf, comme elle.

Il avait 44 ans, elle 46 ans. Le registre de décès de 1860 de la commune de Luzillat fait état d’une transcription rédigée comme suit :

Service des hôpitaux militaires. Extrait mortuaire. Commune de Philippeville – hôpital militaire de Philippeville. Du registre des décès dudit hôpital a été extrait ce qui suit :

Le sieur GARMY André, cultivateur, civil européen, âgé de quarant sept ans, né à Luzillat, canton de Maringues, département du Puy-de-Dôme, fils de Jean GARMY et de Marie CHAUCHERAS est entré au dit hôpital le neuf du mois d’août mil huit cent soixante et y est décédé le dix-huit du mois d’août de l’an mil huit cent soixante à six heures du matin, par suite de fièvre remittente typhoïde. Je soussigné officier d’administration comptable du dit hôpital, certifie le présent extrait véritable et conforme au registre des décès du dit hôpital. Le présent extrait est délivré à titre de simple renseignement. Fait à Philippeville le dix-huit du mois d’août mil huit cent soixante. Signé : Damer.

D’après Wikipedia, Skikda, anciennement appelée Rusicade à l’époque romaine et Philippeville lors de la colonisation française, est une commune algérienne située en bordure de la mer Méditerranée, à 345 km à l’est d’Alger et à 65 km au nord-est de Constantine, dans la wilaya de Skikda dont elle est le chef-lieu.

La question que je me pose : que faisait André GARMY en Algérie en 1860 ? A t’il été rappelé sous les drapeaux pour participer à une quelconque opération militaire ? S’est-il séparé de sa femme pour s’installer en Algérie, ce qui expliquerait la mention « civil européen » ? Pourtant celle-ci figure, avec deux de ses enfants, sur la liste de recensement de la population de Saint-André-le-Coq effectué en 1861 sous le patronyme : BLANC Marie, veuve CHOCHERAS (qui était le nom de jeune fille de sa belle-mère, la mère d’André GARMY).

Qui pourra m’aider à dénouer cette énigme ?