L’énigme Garmy

Mon Arrière-arrière-arrière-grand-mère Marie BLANC dont j’ai parlé dans un autre article, née le 18 mai 1812 à Saint-André-le-Coq (Puy-de-Dôme), s’est unit en secondes noces le 9 septembre 1858 avec André GARMY, de l’état de cultivateur, né le 4 novembre 1813 à Luzillat (Puy-de-Dôme), son beau-frère devenu veuf, comme elle.

Il avait 44 ans, elle 46 ans. Le registre de décès de 1860 de la commune de Luzillat fait état d’une transcription rédigée comme suit :

Service des hôpitaux militaires. Extrait mortuaire. Commune de Philippeville – hôpital militaire de Philippeville. Du registre des décès dudit hôpital a été extrait ce qui suit :

Le sieur GARMY André, cultivateur, civil européen, âgé de quarant sept ans, né à Luzillat, canton de Maringues, département du Puy-de-Dôme, fils de Jean GARMY et de Marie CHAUCHERAS est entré au dit hôpital le neuf du mois d’août mil huit cent soixante et y est décédé le dix-huit du mois d’août de l’an mil huit cent soixante à six heures du matin, par suite de fièvre remittente typhoïde. Je soussigné officier d’administration comptable du dit hôpital, certifie le présent extrait véritable et conforme au registre des décès du dit hôpital. Le présent extrait est délivré à titre de simple renseignement. Fait à Philippeville le dix-huit du mois d’août mil huit cent soixante. Signé : Damer.

D’après Wikipedia, Skikda, anciennement appelée Rusicade à l’époque romaine et Philippeville lors de la colonisation française, est une commune algérienne située en bordure de la mer Méditerranée, à 345 km à l’est d’Alger et à 65 km au nord-est de Constantine, dans la wilaya de Skikda dont elle est le chef-lieu.

La question que je me pose : que faisait André GARMY en Algérie en 1860 ? A t’il été rappelé sous les drapeaux pour participer à une quelconque opération militaire ? S’est-il séparé de sa femme pour s’installer en Algérie, ce qui expliquerait la mention « civil européen » ? Pourtant celle-ci figure, avec deux de ses enfants, sur la liste de recensement de la population de Saint-André-le-Coq effectué en 1861 sous le patronyme : BLANC Marie, veuve CHOCHERAS (qui était le nom de jeune fille de sa belle-mère, la mère d’André GARMY).

Qui pourra m’aider à dénouer cette énigme ?

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